Collision avec le terrain
Black Tusk Helicopter Inc.
Bell 214 B-1 (hélicoptère), C-FBBT
Aéroport municipal de Squamish (Don Patrick Field) (CYSE) (Colombie-Britannique), 9 NM SW
L’événement
Le 7 octobre 2025, un hélicoptère Bell 214 B-1 exploité par Black Tusk Helicopter Inc. a décollé de l’aéroport municipal de Squamish (Don Patrick Field) (CYSE) (Colombie-Britannique), selon les règles de vol à vue, pour effectuer des opérations d’élingage de Henriette Lake (Colombie-Britannique) à Squamish. Le pilote était le seul occupant.
À son arrivée sur le site de ramassage, le pilote a établi un contact radio avec la personne responsable au sol et l’équipe a attaché une charge de 4700 livres à une longue élingue de 125 pieds. Alors que le pilote commençait à décoller pour soulever la charge, le crochet de charge s’est ouvert et la charge s’est détachée. L’équipe au sol a rattaché la charge et un second décollage a été tenté. Alors que la charge se situait à environ cinq pieds au-dessus du sol, l’hélicoptère est descendu à cause d’une perte de puissance moteur et la charge a percuté le sol. L’hélicoptère s’est ensuite déplacé vers la droite et est entré en collision avec le terrain sur le rivage en pente, s’immobilisant sur son côté droit. L’une des pales du rotor principal a heurté la poutre de queue, séparant la boîte de transmission du rotor de queue de la cellule.
Le Centre canadien de contrôle des missions n’a reçu aucun signal provenant de la radiobalise de repérage d’urgence. Un hélicoptère de la compagnie qui se trouvait à proximité a transmis un message de détresse qui a été relayé au Centre conjoint de coordination de sauvetage à Victoria (Colombie-Britannique), et un hélicoptère de recherche et de sauvetage des Forces armées canadiennes est intervenu.
Le pilote a été grièvement blessé. L’hélicoptère a subi d’importants dommages. Une équipe d’enquêteur a été déployée sur lieux et le BST mène une enquête.
Travaux réalisés en date du mois de novembre 2025
À ce jour, l’enquête a permis de révéler les éléments suivants :
- Lors du retrait du moteur, des aubes ont été trouvées dans la section du compresseur.
- Le compresseur a subi des dommages importants.
- Survivabilité : la ceinture-baudrier du pilote n’était pas portée, et le pilote a perdu son casque lors de l’accident.
Ressources pour les médias
Photos
Catégorie de l’enquête
Cette enquête est une enquête de catégorie 3. Dans le cadre de ces enquêtes, on analyse un petit nombre de problèmes de sécurité. Parfois, ces enquêtes donnent lieu à des recommandations. Les enquêtes de catégorie 3 se concluent généralement en 450 jours. Pour de plus amples renseignements, consultez la Politique de classification des événements.Processus d'enquête du BST
Une enquête du BST se déroule en 3 étapes :
- L'étape du travail sur le terrain : une équipe d'enquêteurs examine le lieu de l'événement et l'épave, interviewe les témoins et recueille toute l'information pertinente.
- L'étape d'examen et d'analyse : le BST examine toute la documentation liée au dossier, effectue des tests en laboratoire sur des composantes de l'épave, établit la chronologie des événements et identifie toute lacune en matière de sécurité. Lorsque le BST soupçonne ou constate des lacunes en matière de sécurité, il en informe sans tarder les organismes concernés sans attendre la parution du rapport final.
- L'étape de production du rapport : une version confidentielle du rapport est approuvée par le Bureau et envoyée aux personnes et organismes qui sont directement touchés par le rapport. Ceux-ci ont l'occasion de contester ou de corriger l'information qu'ils jugent erronée. Le Bureau tient compte de toutes les observations fournies avant d'approuver la version définitive du rapport, qui est ensuite publiée.
Vous trouverez de plus amples détails à la page sur le Déroulement des enquêtes.
Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.