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Enquête sur la sécurité du transport aérien A18Q0100

Le BST a terminé cette enquête. Le rapport a été publié le 22 janvier 2019.

Table des matières

Collision avec le relief

Air Saguenay (1980) Inc.
de Havilland DHC-2 (Beaver), C-FYYT
Manic-Cinq (Québec), 44 nm WSW

Voir le rapport final

L'événement

Le , un aéronef de Havilland DHC-2 Beaver exploité par Air Saguenay s'apprêtait à décoller du lac Jules, à environ 44 nm au ouest-sud-ouest de l’aérodrome de Manic-5 (Québec), pour un vol selon les règles de vol à vue vers le lac Margane (Québec) avec un pilote et trois passagers à bord. Lorsque le pilote a constaté qu'il ne pouvait pas décoller avant l'extrémité du lac, il a interrompu le décollage et est entré en collision avec des arbres sur la rive sud du lac, ce qui a causé d'importants dommages à l'aéronef. Les personnes à bord ont pu évacuer l'avion sans difficulté et n'ont pas subi de blessures. La radiobalise de repérage d'urgence (ELT) s'est déclenchée après l'impact.


Ressources pour les médias

Communiqué de presse

2019-01-22

Rapport d’enquête : collision avec le relief près de l’aérodrome de Manic-Cinq (Québec) en juillet 2018
Lire le communiqué de presse


Informations d'enquête

Carte de la région




Enquêteure désignée

Photo de Kristina Schoos

Kristina Schoos compte plus de 15 ans d’expérience comme pilote d’hélicoptère au sein de différents exploitants 702 et 703, au cours desquels elle a cumulé plus de 6000 heures de vol à travers le pays sur 6 types différents d’hélicoptères, dont le Bell 206 et l’Aerospatiale AS350. Au cours de sa carrière, elle a été responsable de la formation en vol et au sol et aussi occupé le poste d’assistante chef-pilote. Madame Schoos possède également un baccalauréat en sciences infirmières.


  Voir des images en haute résolution sur la page Flickr du BST.

Catégorie de l’enquête

Cette enquête est une enquête de catégorie 4. Ces enquêtes ont une portée limitée et, bien que leur rapport final puisse contenir une analyse succincte, il ne contient ni de faits établis ni de recommandations. Les enquêtes de catégorie 4 se concluent généralement en 220 jours. Pour de plus amples renseignements, consultez la Politique de classification des événements.

Processus d'enquête du BST

Une enquête du BST se déroule en 3 étapes :

  1. L'étape du travail sur le terrain : une équipe d'enquêteurs examine le lieu de l'événement et l'épave, interviewe les témoins et recueille toute l'information pertinente.
  2. L'étape d'examen et d'analyse : le BST examine toute la documentation liée au dossier, effectue des tests en laboratoire sur des composantes de l'épave, établit la chronologie des événements et identifie toute lacune en matière de sécurité. Lorsque le BST soupçonne ou constate des lacunes en matière de sécurité, il en informe sans tarder les organismes concernés sans attendre la parution du rapport final.
  3. L'étape de production du rapport : une version confidentielle du rapport est approuvée par le Bureau et envoyée aux personnes et organismes qui sont directement touchés par le rapport. Ceux-ci ont l'occasion de contester ou de corriger l'information qu'ils jugent erronée. Le Bureau tient compte de toutes les observations fournies avant d'approuver la version définitive du rapport, qui est ensuite publiée.

Vous trouverez de plus amples détails à la page sur le Déroulement des enquêtes.

Le BST est un organisme indépendant qui mène des enquêtes sur des événements de transport aérien, ferroviaire, maritime et pipelinier. Son seul but est de promouvoir la sécurité des transports. Le Bureau n'est pas habilité à attribuer ni à déterminer les responsabilités civiles ou pénales.